L'obéissance
« On parle beaucoup de l’autorité, mais peu de son corollaire, l’obéissance. Autant la première est positive, autant la seconde paraît négative. Car, si l’on arrive à distinguer l’autorité du pouvoir, on confond aisément l’obéissance avec la soumission. On adhère à une autorité, alors qu’on se soumet à un pouvoir. Et si la soumission s’obtient par la contrainte ou par la séduction, l’obéissance s’établit sur un rapport de confiance. L’obéissance construit, la soumission détruit. L’apprentissage de l’obéissance, nécessaire pendant l’enfance, conduit à l’indispensable liberté de désobéir à la maturité. »
résumé de Il est permis d'obéir de Daniel Marcelli édition Albin Michel